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Parlons de l’écriture inclusive

mercredi 8 janvier 2025, par synper

Le SYNPER est profondément féministe. Ce faisant, il adopte une écriture inclusive, mais pas celle des fondamentalistes qui inventent un genre neutre ou qui mettent des points médians. Pourquoi ?

La vision de l’écriture inclusive par ces fondamentalistes est en réalité tout sauf inclusive. Le "dys" sont les premières victimes. La lecture d’un texte hachée de tirets ou de points ou abusant de parenthèses est juste insupportable lorsque l’on se bat pour lire tout simplement. S’y ajoute une population qui, sans connaitre les affres de la dyslexie, peine à lire. Et elle est nombreuse. Finalement l’écriture inclusive est celle de privilégié. Aussi le partage avec tous, projet d’une société inclusive, ne passe pas par l’écriture inclusive qui est tout, sauf inclusive. Il faut donc renoncer à cette approche qui n’est pas la bonne pour la cause que nous soutenons. Une telle vision de l’écriture inclusive est la façon par laquelle certain·e·s oeuvrent pour crucifier l’écriture inclusive à coup de clous de points médians.

L’écriture inclusive devient une réussite par la féminisation de termes ou l’usage de termes épicènes. Ou encore par l’usage de phrases, certes plus longues mais inculant les deux genres. La lecture reste facile et donc accessible. Ce faisant, l’inclusion est véritable !

Cette vision Républicaine de l’écriture, que soutient le SYNPER, est celle défendue actuellement :

  • La circulaire du 6 mai 2021 du ministre de l’Éducation nationale Jean- Michel Blanquer interdit le point médian dans les actes administratifs ainsi qu’à l’école tout en valorisant l’écriture inclusive.
  • La circulaire du 21 novembre 2017 appelle à féminiser les titres et fonctions dans les textes officiels, mais s’oppose à l’écriture inclusive comportant des points médians, soulignant des préoccupations sur sa clarté et son accessibilité.

Différentes décisions de justice montrent que ce sujet provoque un débat intense et que les citoyens vont chercher l’arbitrage du juge.