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Le SYNPER et le Télétravail
dimanche 3 septembre 2017, par
Les salariés aspirent au télétravail pour s’accorder plus de confort dans la réalisation de leurs tâches, éviter le stress et la perte de temps que représentent les trajets en transport en commun, organiser plus librement leur temps de travail, faciliter la concentration ou libérer la créativité et même concilier plus facilement vie professionnelle et vie familiale.
Au Conseil régional d’Île-de-France, plus de 70% des salariés veulent télétravail. Et le SYNPER leur a permis d’y avoir accès.
Nous avons tout d’abord aiguillonné l’exécutif du conseil régional. Nous avons souligner le paradoxe de promouvoir le télétravail sur le territoire et de ne pas le mettre en oeuvre en interne. Nous avons suggérer que ce télétravail serait apprécié au moment où le site du Conseil régional allait se mouvoir de Paris à Saint-Ouen et que les temps de trajet des salariés seraient bouleversés. Et, avec plaisir, non seulement nous avons vu le nouvel exécutif examiner notre demande mais aller bien au-delà : Valérie Pécresse, la Présidente du Conseil régional, indiquant qu’elle souhaitait que 80 % des salariés du siège aient accès au télétravail !
A la mise en place de ce bel acquis social, la cgt et force ouvrière s’y sont opposés. Heureusement, le SYNPER, troisième organisation syndicale, a permis de faire passer ce projet important pour les salariés.
Pour nous, la mise en place du télétravail est un élément du bien-être. Principalement parce qu’il repose sur un principe de management que nous soutenons, celui du respect de la liberté du salarié. Nous sommes acteurs et responsables des missions qui nous sont confiées et non pas des robots exécutants sans aucune plus-value. Le télétravail demande la chose que les managers savent le moins bien faire : laisser faire et avoir confiance en leurs collaborateurs. Et les fourmis n’aiment pas qu’on les commande, mais qu’on leur « passe commande » ! Et le résultat, cela s’appelle l’évaluation...
Est-ce un hasard que les communistes et les troskistes n’aiment pas le télétravail ? Nous ne le pensons pas. Pour eux, le travail doit être une douleur puisqu’il est une exploitation, et participer à rendre libre le salarié, sur la base de la confiance, n’est pas vraiment dans leur culture. Plus encore, cette liberté ayant comme contre-partie la responsabilité, par l’évaluation, c’est remettre en cause le dogme d’un égalitarisme aveugle qui refuse de réfléchir autrement que collectivement. Heureusement, il y a le SYNPER, un syndicalisme du XXIème siècle, qui ne s’inscrit pas dans les héritiers de Karl Marx.